pièce de monnaie dans un champ

Pourquoi et comment investir de manière responsable ?

Durant le premier confinement, les Français(es) ont retrouvé un grand intérêt pour l’épargne. Mais savent-ils réellement comment les produits d’épargne fonctionnent ? Pourquoi investir responsable ? Comment investir son argent dans des projets durables en faveur de la transition écologique ? On explique tout dans cet article.

Savez-vous où va votre argent ?

Épargner est une chose, mais savez-vous que cet argent pollue ? Selon l’ONG Oxfam, notre épargne émet en moyenne 11 tonnes de CO2 par an et finance des secteurs tels que les énergies fossiles, le tabac ou l’armement. Eh oui, car notre argent ne dort pas sur notre Livret A, il est investi par les banques et il est en général très compliqué de savoir où. Toujours selon Oxfam, pour chaque euro investi dans les énergies renouvelables par les banques françaises, plus de 8 euros sont investis dans les énergies fossiles.

Afin de limiter notre impact sur le dérèglement climatique, il est important de se demander comment sont utilisées les économies mises de côté.

Il existe plusieurs moyens de le savoir :

Vous pouvez vous tourner vers l’investissement dans du non-coté par le biais de plateformes d’investissement participatif afin d’investir directement dans des projets futurs. En revanche, c’est une épargne risquée et bloquée dans le temps. Cela signifie que vous ne pouvez pas retirer votre argent à tout moment. Cette épargne convient donc pour une petite partie de ses investissements, afin de les diversifier et d’avoir un impact concret.

Il existe aussi l’investissement liquide, principalement en action cotée, c’est une épargne que l’on peut retirer à tout moment. Il est généralement investi en fonds d’investissement, ce qui permet de diversifier ses placements, mais est difficilement traçable.

Aujourd’hui, il existe des labels tels que le label ISR, Finansol ou Greenfin, qui ont été créés dans le but de garantir certains critères. L’Investissement Socialement Responsable (ISR) est la démarche de choisir d’investir dans des entreprises qui prennent en compte des notions qui ne sont pas seulement financières mais de nature sociale et environnementale. C’est donc une pratique, avant d’être un label.
Malgré ça, il est encore difficile d’exclure certains secteurs et certaines industries néfastes comme les énergies fossiles. Par ailleurs, ils ne prennent pas toujours en compte les empreintes carbones des entreprises composant ces secteurs. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises résolvent ce problème en développant des technologies qui permettent de choisir des fonds d’investissement plus respectueux de notre environnement.

Carbon4 Finance, par exemple, fournit des “données carbone” à certains acteurs financiers afin de les aider à choisir des fonds d’investissement moins polluants et à exclure ceux qui le sont trop.

Quels sont les coûts ?

Le coût d’une épargne dépend des frais d’entrée, de sortie, et de bien d’autres frais que certaines entreprises décident bien souvent de ne pas dévoiler.

Par exemple, dans une assurance-vie on peut trouver :

  • Des frais d’entrée, de sortie, ou de versement

  • Des frais de performance

  • Des frais d’arbitrage

  • Des frais de gestion

  • Des frais d’enveloppe  (frais qu’un épargnant paye pour avoir le droit de placer son argent dans une enveloppe d’investissement)

  • Des frais liés aux rétrocessions sur les supports d’investissements

Les frais de rétrocessions, aussi appelés frais d’indemnités, sont les commissions que les banques ou les sociétés de gestion touchent en échange de leur distribution. Ces frais peuvent questionner sur la neutralité du gestionnaire.

Concernant le minimum d’investissement, cela va dépendre de l’assureur choisi. Vous pouvez très bien tomber sur un organisme financier qui vous demandera 5 000 € pour l’ouverture d’une assurance-vie et un autre seulement 500 €. Faites vos recherches et choisissez le contrat qui vous convient le mieux. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’épargner tôt permet d’assimiler les bons réflexes d’investissement et de pouvoir profiter de cette épargne avant la retraite.

Vous pouvez le constater, il existe de nombreux frais, souvent cachés, qui peuvent contribuer à la diminution de vos rendements. C’est pourquoi il est important de vous poser les bonnes questions face à certains prix que les institutions traditionnelles vous présentent. En revanche, de plus en plus d’acteurs choisissent la transparence et affichent leurs frais. Cela vous permet de savoir clairement combien cela vous coûte.

Investissement responsable

Quelle est la durée d’un investissement ?

Tout comme les frais, la durée d’investissement va dépendre du choix d’investissement. Encore une fois, il est important de bien se renseigner en amont car certains investissements sont gelés dans le temps. C’est notamment le cas des investissements dans le non-côté, c’est-à-dire que votre argent est bloqué pendant toute la durée du projet.

Cependant, il existe des épargnes où vous pouvez retirer votre argent à tout moment. C’est le cas de l’assurance-vie. Toutefois, nous vous conseillons d’attendre au moins 8 ans après l’ouverture de votre contrat pour retirer votre argent.

Pourquoi ? Votre investissement devient plus intéressant à partir de 8 ans grâce à une réduction d’impôt qui intervient lors du retrait de votre enveloppe d’assurance-vie.

Y-a-t-il des risques ?

Investir dans une épargne, c’est savoir qu’il peut ou non exister des risques de perte en capital en fonction du contrat choisi. Une assurance-vie peut être à capital garanti, cela va dépendre de votre investissement dans des fond en euros ou en unité de compte.

Les fonds en euros, c’est un support d’investissement à capital garanti mais à rendement très faible qui tourne autour de 1% et qui tend à diminuer. Il ne permet donc pas de couvrir l’inflation, ce qui risque de mener à une perte de pouvoir d’achat. De plus, ces produits sont opaques et difficilement traçables. Ils ne conviennent donc pas vraiment si l’on veut investir de manière responsable et sur le long terme. C’est donc un placement qui doit être favorisé pour placer une partie de son argent sur le court terme dans le cadre d’un besoin précis en capital à venir.

Les fonds à unités de compte ne sont pas garantis, c’est-à-dire que vous risquez de perdre une partie du capital. Il existe différents niveaux de risque selon les supports, qui peuvent varier en fonction de différents paramètres comme la répartition entre les actions (part d’une entreprise) et les obligations (dette d’une entreprise/d’un état). Cette échelle de risque, ou SRRI, est un indicateur de risque qui s’échelonne de 1 à 7.

Il faut donc adapter sa sélection d’unités de compte (qui sont des fonds d’actions/obligations ou d’actions en direct) en fonction de son projet. Les unités de compte ne conviennent pas pour un investissement à très court terme (moins de 1 an), mais plutôt pour aller chercher un rendement plus ou moins important selon son projet sur le moyen ou long terme.

Une bonne performance peut-elle être associée à de l’investissement responsable ?

​​Bien sûr ! Les investissements responsables ont tendance à surperformer, car ces investissements reposent sur des secteurs porteurs et durables comme la santé ou les énergies renouvelables. Ces entreprises sont donc moins à risque car elles sont plus résiliantes face aux crises et font face à moins de controverses. Cela signifie donc qu’en plus du rapport rendement/risque traditionnel, vous ajoutez une dimension sociale, responsable et durable à votre épargne.

C’est ce que fait Goodvest, une startup qui allie investissement responsable, recherche de rendement et transparence. Chez Goodvest, vous trouverez par exemple des assurance-vie ISR (Investissement Socialement Reponsable). Par exemple, leur assurance-vie GOODVIE est la première solution d’épargne alignée sur l’Accord de Paris (avec une trajectoire de réchauffement climatique de maximum 2°C).

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Benjamin

concepteur-rédacteur

Publié le 09 décembre 2021

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